Un peu de patience avisée pour votre piano et son harmonie est retrouvée, sa musicalité magnifiée.
Tous les pianos à leur mesure excellent de façon minimaliste dans l’art de la variation, des variations : voilà établi le fief de leur mérite et de toute leur constance.
Chaque instrument suit avec assiduité les moindres changements d’hygrométrie et de saisons.
Le piano est tout à la fois très costaud de par sa nature, parce qu’il roule de savantes mécaniques, et très engagé et sensible parce qu’il fait toujours acte de présence aux moindres changements.
Les oscillations du climat l’animent.
Malgré les apparences, rien n’y est statique, ni ne dort, tout respire.
Le piano s’imprègne de ce qui l’entoure, tout comme de ceux qui l’entourent. Son environnement influence ses expressions de façon diversifiée.
Entre les températures et le taux d’humidité de l’air toujours sensiblement variables, le piano sait bien (c’est un climato convaincu) que les changements de climats le font travailler toujours davantage, prenez en soin.
Même sans être joué et avec le temps, chaque piano travaille.
Ses composants bougent, tels les aciers, et les cuivres des cordes filées, en lien avec les chevalets, les pointes d’accroche en laiton, acier ou bronze, et la table d’harmonie…
Tout un dérèglement sensible opère au fil des jours et des nuits.
Bien associé à la vingtaine de tonnes de tensions cumulées et supportées par le cadre en fonte et ses quelques 220 cordes, le piano s’adapte, il varie.
Plus le piano s’adapte et varie sans être suivi, plus il emprunte crescendo la voie subtile de la désunion des unissons. Et là où l’énergie des sons fugue, prélude la voix de la discorde et des harmonies grinçantes.
Des soins réguliers mêlant l’art et la technique pour votre piano, voilà un credo qui toujours peut apporter un nouveau souffle.
Faites appel à des oreilles avisées qui perçoivent avec justesse les sons ou le langage des choses muettes.
