Talents de l’Est : écrits sur la musique

François Lang, pianiste et collectionneur

Ci-dessous, quelques écrits sur la musique. Sujets abordés : un talent d’Alsace, une fondation, des compositeurs réunis, une collection prodigieuse …

Accordeur de piano, au-delà de l’instrument, c’est un travail d’écoute complémentaire d’environnements musicaux et humains, c’est aussi la rencontre de toute une mosaïque de pensées musicales qui peuvent être entendues comme des composantes de l’histoire de la musique.

L’Alsace est chargée d’histoires. Son patrimoine culturel, musical et humain en témoignent.

La diversité des lectures tant de partitions que de livres, des recherches en bibliothèque ainsi que des entretiens m’ont inspiré pour rédiger ces pages où s’illustrent quelques talents d’Alsace et leur postérité.

Pour toute demande : Jean-Baptiste Boussion, contact@lecomptoirdupiano.com

L’article qui suit (avec de nombreux liens qui proposent d’ouvrir cette lecture sur de nombreuses pages tant d’associations, de fondations, de cercles d’amis de musiciens, écrivains, poètes, compositeurs) est écrit à la demande des Editions Valhermeil (95), département où se situe l’ancien monastère cistercien de l’abbaye de Royaumont.

A l’origine d’une collection unique en Europe, une famille installée en Alsace depuis la fin du XVIIe Siècle, celle de François Lang.

François Lang

Royaumont et l’ineffable ou la constellation François Lang, cet alsacien, pianiste et collectionneur :

une bibliothèque musicale d’exception unique en Europe, coeur de la Fondation Royaumont.

« Malgré», devise des interprètes et critiques musicaux Alfred Cortot et Bernard Gavoty, tous deux familiers de François Lang, malgré une vie bien trop courte, ce virtuose à la carrière internationale a constitué une collection musicale d’exception. Restée jusqu’alors dans le domaine privé, tout juste sauvée du risque de dispersion par le rachat du groupe Metro pour la Fondation Royaumont, fondation qui fait tant pour la musique et la formation des interprètes, elle accède à une postérité prometteuse grâce à un mécénat historique. La bibliothèque François Lang a été inaugurée en octobre 2008 quelques mois avant le centenaire de la naissance de ce collectionneur hors-pair.

La collection François Lang, au coeur d’un univers cistercien

      Le destin de deux familles unies est à l’origine du rayonnement de la culture à Royaumont. La Fondation Royaumont en est l’accomplissement. Elle a acquis grâce au mécénat de presque trois millions d’euros la bibliothèque privée de la famille Goüin-Lang, collection constituée par François Lang, frère d’Isabel Goüin.

      Si la fondation Royaumont pour le progrès des Sciences de l’Homme créée par le couple Henry Goüin et Isabel Lang, et en mémoire de François Lang, est la première fondation privée française saluée à juste titre par André Malraux comme « premier exemple des grandes fondations privées que l’on aimerait voir se développer en France », la collection François Lang est sans doute l’une des dernières grandes collections musicales privées d’Europe.

      Les époux Goüin ont en grande partie créé leur fondation à la mémoire de François Lang, tout comme l’abbaye de Royaumont a été bâtie par Saint Louis à la mémoire de son père Louis VIII dit « le Lion » qui en avait fait la demande peu avant sa mort. Evoquer ce patrimoine d’exception qu’est la collection François Lang, véritable trésor de partitions, c’est répondre à un devoir de mémoire.

François Lang grand interprète, esthète éclairé, mécène des arts

      Toute la collection est tenue par un fil rouge marquant les filiations musicales des compositeurs les plus représentés. Collection privée jusque là, celle-ci n’a pas pour autant été ignorée des musiciens ou chercheurs de passage à l’Abbaye. Un catalogue de la collection François Lang a été réalisé en 1993 par Denis Herlin (spécialiste de Debussy à qui l’on doit de récentes éditions critiques de son oeuvre) sous la direction de François Lesure, ancien conservateur en chef du département de la musique à la Bibliothèque Nationale de France qui a consacré sa vie à Claude Debussy.

La saga Lang-Goüin : deux familles unies par les arts

      Deux figures emblématiques de l’univers musical français (pour ne citer qu’elles) ont été liées d’amitié avec ces deux familles. Gabriel Fauré tout d’abord (1845-1924) a dédié l’une de ses mélodies à cette remarquable cantatrice, Mme Jules Goüin (Marie Goüin née Singer, grand-mère d’Henry Goüin) ainsi que l’une de ses œuvres à Isabel Lang (sœur aînée de François Lang). Claude Debussy (1862-1918) quant à lui a écrit directement un mot réjoui aux époux Lang pour la naissance de cette dernière. Quelle esquisse étonnante d’un univers musical en partage entre deux familles qui allaient s’unir !

      Les familles Lang et Goüin ont développé toute leur vie ce même goût des arts et  de la recherche d’un raffinement sans commune mesure. Quelques exemples bien illustrés dont la chambre même d’un certain pianiste « François L. » qui apparaît en 1936 dans une des revues d’art et de décoration des plus en vue, Plaisirs de France, la revue du rayonnement français.

Il en va de même pour le salon de musique parisien de la famille Goüin, réalisé par l’architecte Pierre Barbe, dont l’hôtel particuliers couvre plusieurs pages de Plaisirs de France et de la Revue Art et Industrie (avec Pierre Benoit de l’Académie Française, Jean Cocteau et Paul Valéry alors au comité de cette revue) illustrant les huit mètres sous plafond, les murs ivoire, l’escalier torsadé, les orgues Gonzalès en cuivre rouge intégrées à la courbure de la pièce avec tapis de Damas du XVème siècle et fauteuils Louis XIV.

Chaque objet est porteur d’une histoire et d’un sens bien précis. En témoigne la table de chevet à glissières de François Lang qui permettait d’amener un pupitre conçu pour des nocturnes aux opus innombrables sur son lit tendu de shantung vert empire: François Lang se plongeait certainement dans la lecture de ses partitions et de ses manuscrits avant de retrouver ses rêves de collectionneur.

      Dès 1936, la saison musicale du salon parisien des Goüin est développée à Royaumont sous l’impulsion de François Lang interprète et mécène tout à la fois et de façon concertée avec son beau-frère Henry Goüin.

      Rappelons ici que l’Abbaye de Royaumont est un bien de famille  acquis en 1905 (famille Goüin). Henry Goüin a succédé à son père et il intervient dans la lignée de son arrière grand-père, fondateur  de l’entreprise devenue Société de construction des Batignolles, puis Spie Batignolles, tout d’abord destinée à la construction de locomotives à vapeurs puis des premières lignes de chemin de fer. Elle est aujourd’hui une des plus anciennes entreprises du génie civil en France.

      En parallèle il est administrateur de la Revue Musicale (dont le directeur est le musicologue,  proche ami de Romain RollandHenry Prunières, figure de premier plan du monde des arts de l’entre deux guerres) et directeur des concerts de la Revue Musicale, association loi 1901 dont le but est de donner des concerts de musique ancienne et moderne réservée aux membres de l’association : parmi eux Marcelle Delacour (claveciniste qui a créé plus tard sa propre fondation), la princesse de Polignac, la baronne Robert de Rothschild, le couple André Maurois. Mêlant ces deux activités avec brio, Henry Goüin tente déjà de convaincre des industriels de promouvoir des artistes par une nécessaire aide financière, il agit en véritable précurseur du mécénat d’entreprise.

      La personnalité de François Lang est très peu connue. La famille conserve pour l’instant avec soin toute une partie des archives et de la correspondance. François Lang (1908-1944), est né à Paris d’Alfred Lang (1872-1939) et d’Esther Gracie Cahn (1876-1924) dans une famille installée en Alsace depuis le XVIIe siècle et alliée aux fondateurs de la banque Lazard.

A quinze ans, il est reçu au concours d’entrée du Conservatoire de Paris (dans la classe de Lazare Lévy) qu’il doit quitter en 1925 parce qu’il n’est pas assidu aux cours de solfège de la légendaire Louise-Marcel-Samuel Rousseau (sosie parfait de la Castafiore dans Tintin pour ceux qui l’ont connue) et dont le mari était directeur de l’Opéra de Paris avec un père ancien élève de César Franck et compositeur de la Belle Epoque.

François Lang devient l’élève du pianiste espagnol José Iturbi encore à l’orée de sa carrière internationale comme pianiste puis chef d’orchestre (l’Orchestre Philharmonique de New York est un des orchestres qu’il dirigera). A cette même période, il suit les cours de deux illustres musiciens, Marcel Dupré pour l’orgue et le chef d’orchestre Paul Paray pour l’écriture qui lui organise l’un de ses premiers concerts à Vichy en 1925.

      En parallèle d’une carrière brillante et internationale en tant que pianiste soliste, François Lang développe très jeune le goût et les démarches d’un collectionneur. Toute une correspondance avec son père témoigne de ses aspirations pour l’art avant même sa majorité.

Il collectionne alors avec une grande cohérence. Privilégiant toujours les premières éditions qui couvrent une vaste période de l’histoire de la musique du XVIème au XXème siècle, sa collection proprement dite connaît des heures tristement rocambolesques lors de la Seconde Guerre Mondiale. Elle est en grande partie cachée dans les caves de la grande cantatrice Ninon Vallin qui a partagé la scène avec le nom moins célèbre Enrico Caruso, amie fidèle de François Lang (d’autres « amis » ne rendront pas ses biens) et dont Claude Debussy disait : « Je suis amoureux de cette voix pailletée d’argent ».

      Pendant plus de dix ans François Lang va entretenir tout un réseau de contacts avec des libraires et antiquaires, mais aussi avec Sotheby’s, véritables rabatteurs de ses chasses musicales et d’objets d’art tant en France qu’en Angleterre ou en Allemagne. Ses élans et toutes ses aspirations sont rompus par la guerre. Le 7 décembre 1943, le convoi n° 64 le déporte au camp d’extermination d’Auschwitz.

      Après la guerre, Isabel Lang installe la collection de son frère dans une des plus belles salles de l’abbaye, sans doute l’ancien scriptorium des moines cisterciens désormais transformé en salon de musique.

François Lang a quitté la France par un train de la mort, et ce sont des traverses de chemin de fer façonnées en bibliothèque de famille qui accueillent sa collection.

Réseaux et univers musical ou la Madeleine de Lang

      Excepté plusieurs achats en France et à l’étranger de partitions et de traités de théorie dont ceux des fils Bach, Carl Philippe Emmanuel Bach, de Léopold Mozart et de Jean-Philippe Rameau, la collection de François Lang est au goût musical du quartier de la Madeleine (Paris). François Lang est devenu très vite un familier de Robert Legouix, petit fils de l’éditeur et libraire musical Onésime Legouix installé dans le quartier de l’Eglise de la Madeleine. Ce quartier est à la fois un pôle musical et un haut lieu d’acquisitions pour François Lang. L’appropriation de sa collection commence en quelque sorte par l’appropriation de ce quartier.

      De nombreux compositeurs en filiation musicale directe avec la collection et sa constitution ou avec François Lang ont été organistes titulaires des orgues Aristide Cavaillé-Coll de La Madeleine. Ce facteur d’orgues est celui de de très nombreuses cathédrales et Eglises, dont celles de Notre-Dame, Saint Sulpice mais aussi de celles de Royaumont que François Lang acquiert et fait installer en 1936 dans le réfectoire de l’abbaye; tout juste restauré, il vient d’être inauguré à nouveau en octobre 2007).

      Camille Saint-Saëns (1835-1921), titulaire de 1857 à 1877,  occupe une place centrale dans la collection François Lang qui rassemble de nombreux manuscrits et une partie de sa bibliothèque musicale. L’élève de Saint-Saëns, Gabriel Fauré, titulaire de 1896 à 1905, est lui aussi au cœur de la collection. Comme Saint-Saëns, Gabriel Fauré a connu Franz Liszt (dont la collection possède tout un fond d’œuvres et de manuscrits) et comme la famille Lang, il était un des fervents admirateurs de la musique de Richard Wagner présent dans la collection.

      Tous les compositeurs cités, à peu d’exception sont autant de pierres portées à l’édifice de cette collection magistrale. Gabriel Fauré, professeur de composition au Conservatoire où il succède à Jules Massenet, a eu comme élèves Maurice Ravel et Nadia Boulanger, personnalité phare de l’époque et omniprésente dès ses débuts chez les Goüin, que ce soit dans leur salon musical à Paris où les concerts ont lieu sous sa direction artistique ou à Royaumont dès les premières saisons musicales. En plus d’une partie de la bibliothèque musicale de Camille Saint-Saëns et de celle de Vincent d’Indy (1851-1931) élève de César Franck, fondateur de la Schola Cantorum, professeur d’Erik Satie, d’Arthur Honegger, et de deux grands familiers de François Lang et des Goüin : Albert Roussel et Darius Milhaud, il rachète la bibliothèque de Claude Debussy.

      Autre recoupement significatif, un autre titulaire des orgues de la Madeleine, Henry-Edouard Dallier. Celui-ci a été le professeur de Paul Paray, professeur et ami cher de François Lang. François Lang est au centre de tout ce foisonnement musical dont témoignent les quelques filiations évoquées

De la collection François Lang

La collection ou une démarche musicologique adoptée par François Lang ?

      François Lang a nourri sa collection d’influences et d’esprits de grands musiciens, avec environ 1300 manuscrits et imprimés du XVIe au XXe siècle.

      Une véritable somme de pensées musicales est rassemblée et ce ne sont seulement que quelques aspects qui pourront ici apparaître. Une dominante : l’alliance savante de musiques contemporaines influentes, aujourd’hui passées à la postérité, et un goût déjà très prononcé  à l’époque pour un retour aux musiques anciennes.

      Saint-Saëns a joué un rôle très important dans le renouveau de la musique française. Il supervisa également la réédition des œuvres de Jean-Philippe Rameau, compositeur et théoricien très présent dans la collection. Cette collection peut être mise aussi en perspective avec l’esprit de Nadia Boulanger, proche de François Lang et de la famille Goüin, elle fit œuvre de restaurateur de la musique ancienne et baroque, de PalestrinaMonteverdiCorelliDestouches, de Bach à Gluck… tant de compositeurs réunis par François Lang. Dans ce même esprit, toute cette filiation prend aussi toute sa dimension à la suite de Vincent d’Indy qui avec les « Concerts historiques » de la Schola Cantorum (ils attiraient l’élite artistique de Paris, de Léon Bloy à Debussy) a révélé quantité d’œuvres anciennes que l’on ne jouait plus. C’est dans ce contexte que le salon des Goüin puis les premières saisons musicales de Royaumont programment les œuvres de tous ces compositeurs.

      François Lang dans ses goûts de collectionneur et d’interprète s’inscrivait dans l’esprit de ces personnalités du monde musical.

      Réunir les bibliothèques de Vincent d’Indy  et de Debussy  tout à la fois n’est pas anodin. Admirateur de son génie orchestral, Claude Debussy saluait « la hardiesse tranquille de Vincent d’Indy à aller plus loin que lui-même ». Pour sa part, Vincent d’Indy fit connaître l’oeuvre de Debussy à l’étranger, en tant que chef d’orchestre. Dès 1902, il saluait déjà Pelléas et Mélisande comme une oeuvre essentielle alors que la critique adoptait de la réserve ou de l’hostilité. Vincent d’Indy était un partisan de la musique de Richard Wagner et de la Tétralogie (véritablement vénéré dans la famille Lang), et il avait rencontré Richard Wagner, tout comme Johannes Brahms et Franz Liszt.

      De ces personnages d’époques révolues, seule leur pensée musicale subsiste dans cette collection qui se veut désormais ouverte tant à la recherche qu’à l’interprétation. Que Vincent d’Indy et Claude Debussy se retrouvent tous deux réunis par les soins du collectionneur François Lang et cela dans une abbaye royale, n’est-ce pas un clin d’œil de l’histoire quand on pense que Debussy (élève de César Franck en orgue) est né à Saint Germain-en Laye, lieu de naissance de Louis XIV et que d’Indy a eu comme ancêtre un mousquetaire du Roi Soleil ?

      Autre exemple, Le Prélude à l’après-midi d’un faune est tiré d’un poème de Stéphane Mallarmé. Ce même Mallarmé qui tenait chez lui un salon littéraire où se réunissaient les « Mardistes » du 89 Rue de Rome. Cette idée de salon littéraire trouve un accomplissement lors des « décades » de Royaumont au sortir de la guerre et qui sont un prolongement de celles initiées par Paul Desjardins à Pontigny de 1910 à 1914 puis de 1922 à 1939, de renom international, elles furent liées aux débuts et au développement de la Nouvelle Revue Française. Des familiers de ce mardi idéal sont devenus par la suite des familiers de Royaumont, parmi eux, les deux Paul, Paul Claudel et Paul Valéry.

      Pour dernier exemple, Marcelle Delacour est un nom aussi bien connu en Val d’Oise. Une des programmations du Festival International de Musique d’Auvers sur Oise (celle de l’Opus 27) l’illustre en ayant accueilli et porté en exergue la finale du concours de composition de la Fondation Marcelle de Lacour pour la musique et la danse, et dont l’objectif est de susciter la création d’œuvres autour du clavecin. Or, Marcelle Delacour a été une des premières artistes à jouer dans la saison musicale de l’abbaye de Royaumont dans le cadre des concerts de la revue musicale alors dirigés par Henry Goüin.

      Il y a comme une continuité, une prolongation de la roue de l’être littéraire et musical à Royaumont.

      De Vincent de Beauvais, lecteur légendaire de l’abbaye de Royaumont (au XIIIe siècle) et auteur de la première encyclopédie du Moyen Age, à l’éclectisme de François Lang, il n’y a qu’un grand pas.

De siècle en siècle, d’une rive à l’autre, le patrimoine se joue de diverses formes et variations. C’est un revers de l’histoire dans cette abbaye cistercienne axée sur l’eau et où des moines ont autrefois travaillé si rudement pendant des décennies pour tracer, acheminer, redessiner le cours des rivières, si l’on pense un soir d’automne en quittant les jardins sous la pluie de Royaumont, que La Mer, parcheminée de Debussy, est ici.

Article : Jean-Baptiste Boussion

Remerciements à : la famille Daudy dans la lignée des fondateurs de la fondation Royaumont, Valérie de Wispelaere bibliothécaire de la collection François Lang, Nathalie Le Gonidec bibliothécaire archiviste responsable de la valorisation du patrimoine et de la bibliothèque Henry et Isabel Goüin, Francis Maréchal directeur général de la Fondation Royaumont.

Note posthume « terre à terre » : les noms des familles de François Lang et de Claude Debussy, tout comme celui de Gabriel Fauré, se retrouvent dans l’éternité à Paris, quartier de la Muette, cimetière de Passy où elles sont inhumées. Au-delà de la passion des arts, de la création, de la musique, ces familles ont connu des univers communs et partagés, côtés familles et belle familles, de  Emma Bardac (née Moyse) puis épouse  de Claude Debussy, et après avoir été la muse et l’accroche coeur de Gabriel Fauré, nièce de Daniel Iffla dit Osiris, à David Cahn, et David David-Weill, oncle de François Lang, aussi cousin des Lazard, familles tournées de façon mutuelle vers le mécénat et la philanthropie.

Pour poursuivre sur la toile, « La famille Goüin, de la Compagnie des Batignolles (1846) à l’abbaye de Royaumont ».

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